Il existe des exemples où la physiologie du patient peut être tenue responsable de l’échec des résultats de greffe de cheveux. Cependant, cela est très rare et souvent difficile à distinguer de l’erreur humaine.
Selon diverses recherches menées à travers le monde, la raison d’une greffe de cheveux qui est simplement «rejetée» par l’organisme alors qu’elle n’est pas le résultat d’une erreur externe est généralement le syndrome de Lichen Planopilaris post-greffe (LPP).
La LPP est une maladie inflammatoire du cuir chevelu qui entraîne normalement une alopécie irrégulière. Selon la littérature, 17 cas de LPP se sont développés 4 à 36 mois après la greffe de cheveux. À la suite de ces études, il a été conclu que le LPP entraînait une faible efficacité. Cependant, le fait qu’il ne soit observé que dans 17 cas sur des milliers de procédures de greffe de cheveux effectuées chaque année prouve que la LPP peut causer des problèmes pour un très faible pourcentage.
Heureusement, ces pourcentages sont très faibles et uniquement théoriques. Entre les mains d’un médecin expérimenté en greffe de cheveux et d’une équipe médicale, la greffe de cheveux est une procédure très sûre et réussie. Mais plus important encore, la possibilité que le corps «rejette» une greffe de cheveux est extrêmement faible.